Shix

Carte d'identité

Nom : Shix, initialement SH IX, soit Spécimen Humanoïde numéro IX
Race : inconnue. Un croisement entre un dongar (monstre griffu devenu légendaire qui hante les vieux textes Fhriads) et un nân semblerait être la théorie la plus plausible. Mais à défaut d'en savoir davantage, le sobriquet "ogre-nain" lui est resté.
Age : inconnu
Sexe : masculin
Taille et poids : 198 centimètre (un p'tit ogre ou un très grand nain, au choix) pour 328 livres de muscles.
Profession, fonction : diplomate (à sa manière), troubalour (non non pas de fautes de frappes), connaissance en poudre noire et en armes contondantes de plus de 70 livres.



Physique

Peau : inégalement zébrée de moultes cicatrices issues d'expériences étranges. Rêche, virile par endroit, très hétérogène ...
Cheveux : brunâtre tirant sur un ocre étiré. Peu long, très inégaux, parfois inexistants.
Yeux : marrons et vifs, accentué par des brûlures au niveau des sourcils de l'oeil droit.
Carrure : robuste, tout en muscle.
Démarche : lourde. Mais quelques séances de conduite sous la direction experte de son amie Imris lui ont fait acquérir quelques grâces (toutes relatives) qu'il sait mettre à profit lors de situations qui l'exigent.
Signes particuliers : force herculéenne, tatouage/marquage au fer blanc "SH IX" sur le cou.
Vêtements : un pagne, des protections de cuirs ça et là ...
Accessoires : tout ce qui peut servir d'arme improvisée.



Personnalité

Qualités : honnête, franc, généreux.calme jusqu'à un certain point qu'il vaut mieux ne pas dépasser.
Défauts : tout ce qu'il peut faire uen fois que le point sus-cité est dépassé ...
Troubles : amnésique et troublé par un passé évasif. Son passé lui a été raconté en partie par l'une de ses compagnons qui a volontairement gardé certains passages encore secret.
Ce qu'il aime : les 3 B : Boisson, Baston, Boésie (quand la poésie c'est bo : la boésie)
Ce qu'il déteste : les embrouilles qui ne peuvent pas se régler avec un bon coup de maul, la Tourtel et Kâstor.
Rapports avec autrui : d'un naturel amical, il peut vite se replier sur lui même et adopter des attitudes insoupçonnées.
Langage : langage et vocabulaire populaire. Mais il apprend la langue ses subtilités et ses manières pour se prémunir des pires maux qui soient dans la cité éternelles : ceux liés aux vils mots maniés d'une langue de fer par les ourdisseurs de réputations dévoyées.
Relations : cordiales avec ses frères de la Garde. Beaucoup moins enjouées avec les autres en arènes. Carrément meurtrières avec les rosiers.
Religion : la fraternité.
Objectifs : recouvrir sa mémoire et imposer à tous sa prestance de parias, en son nom et en celui de ses compagnons.



Passé, histoire

Naissance : inconnu
Origine sociale : inconnu
Famille : inconnu
Education : fouet, sangles, seringues, brûlures, scalpels
Peines : ses rêves obscurs et flous
Joies : d'oublier ses tourments en écrasant du rosier.



Epilogue

Personnage étrange que cet ogre-nain ...

Il avait maintes fois prouvé sa puissance, sa froide détermination et sa terrible efficacité au combat. Mais là où on aurait adulé un noble guerrier, on le traitait de monstre sanguinaire. Un ogre-nain, plus que n'importe quel non-humain était la cible privilégiée des maux quotidiens de la plèbe, telle une bête apprivoisée à qui l'on peut faire subir tout son sadisme sachant qu'elle est muselée.

Sa reconnaissance il ne l'aurait pas dans la violence de ses combats. Plus d'une fois, il se comporta en arène comme 1000 hommes ne pourront jamais le faire. Mais un seul de ces pleutres saura s'attirer les bonnes grâces de ses semblables contrairement à l'ogre-nain qui de toutes façons est dénué de semblables.

Son équipe d'exilés et de parias étaient tous logés à la même enseigne. Du chevalier déchu, victime de ses nobles principes qui ne purent résister aux vils intérêts du siècle jusqu'à l'Imris exilée dans ces terres sans Vibre. Tous représentaient cette frange de la cité qui l'a faisait vivre en obtenant pour retour que mépris et miettes de considération contraintes.

Mais ce qui était sûr c'est que leur Drienn était certainement la plus redoutée des arènes. Elle était composée de :

L'Autorité
L'Aquilonée
La Brutalité


Un jour l'Histoire parlera ainsi à leur propos :

Telle était la Drienn originelle, cette formation guerrière de trois personnalités complémentaires, à laquelle vinrent se greffer d'autres exclus de la Cité éternelle :

L'Autorité :
Hadrian Valléas, tenait à ce qu'on l'appelle par son patronyme complet en souvenir de sa toute noblesse qui s'était éteinte dans les yeux d'autrui mais qui brillait plus que jamais dans les siens. La noblesse n'était pas d'avoir des principes bons ou mauvais, mais de savoir y rester fidèles dans les tourments de cette vie séculière qui ne connaissait que le compromis. Inflexible et doté d'une générosité qui n'avait d'égale que son courage et son sens de la justice.

L'Aquilonée :
Ithiel, dont la grâce effrayait même les elfes, se sentait pourtant inerte sans la Vibre, cette essence divine qui l'animait elle et son peuple dans leurs terres de Yahingel. Sans vitalité, sa résolution n'en était que plus ancrée. Quoi de plus inquiétant que la détermination de la dernière représentante de son peuple ? A n'en pas douter, la seule Imris en ces terres. Comment faire fléchir la résolution de tout un peuple ?
Mais bon nombre d'ignorants la prendraient pour une simple elfe. Après tout n'était-elle pas aussi une Fhriad ? Peut être était-ce mieux ainsi ...

La Brutalité :
Shix quant à lui, avait connu des années d'égarement suite à ce qu'il avait redécouvert concernant ses origines. Une expérience, c'est tout ce qu'il était. Et s'il se définissait en tant qu'ogre-nain, c'était bien pour se trouver une nature qu'il n'avait pas et qui aussi loin que remontent les ouvrages d'érudits ne figure nul part. Au final, il était bien incapable de savoir quelles mutations ces sombres généticaires lui avaient fait subir. Maintenant qu'il leur avait échappé jusque dans sa mémoire défaillante, il n'avait plus qu'une chose à prouver sous cette carapace de muscle effrayante : sa grandeur d'âme.

Celle-ci ne saurait s'affirmer seulement dans les passes d'armes exotiques et non moins redoutées de sa Drienn. Ce serait par le comportement chevaleresque du déchu, les mots aiguisés de l'Imris et la force légendaire de l'ogre-nain, que la Cité éternelle serait forcée de reconnaître en chacun de ces parias, la noblesse de coeur. Celle qui met à mal par sa sincérité la noblesse de corps des hauts quartiers.

Leur réputation est en marche et se fondra invariablement avec l'Histoire de la Cité qui ne doit qu'à ces individualités de ne pas encore avoir sombré dans la décadence.




D'autres compagnons se joindraient à eux ...

Cela vous le découvrirez dans les futurs écrits vestiges des ruines de la Cité Eternelle.